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L’opérateur ferroviaire public belge pris au dépourvu par le projet du nouveau ministre d’instaurer des trains sans conducteur

Bad news for Belgian train conductors? The minister says it is to deal better with personnel shortages.

Le nouveau ministre belge de la Mobilité, Jean-Luc Crucke, a dépoussiéré des projets de trains sans accompagnateurs, qui ont surpris la SNCB et les syndicats de cheminots.

Selon le ministre Crucke, les trains sans chef de train pourraient être une solution aux difficultés rencontrées pour trouver suffisamment de personnel. Dans sa déclaration de politique générale, le ministre écrit que des expériences devraient être menées pour faire circuler certains trains de passagers sur des lignes rurales et suburbaines sans chef de train, selon le système de la « voiture à un homme ». « Bien entendu, il convient de s’assurer que les conditions garantissant la sécurité des déplacements des voyageurs et du personnel sont réunies.

En réponse à ces projets, la SNCB a déclaré qu’elle avait pris connaissance de ces projets « avec une attention particulière ». Sophie Dutordoir, PDG de l’opérateur ferroviaire public, s’entretiendra prochainement avec le ministre Crucke au sujet du rôle des chefs de train. Elle « rappellera que la SNCB attache une grande importance au rôle joué par les chefs de train, notamment pour assurer le départ de chaque train en toute sécurité et veiller à la sécurité des voyageurs, pour informer les voyageurs et apporter une assistance aux personnes à mobilité réduite, ainsi que pour contrôler les titres de transport ».

« Tant que ces fonctions essentielles ne peuvent être assurées d’une autre manière, le recours aux agents de train restera indispensable », précise la SNCB.

Un retournement de situation

L’étonnement de la société ferroviaire belge n’est pas sans fondement. Auparavant, dans le cadre du contrat de service public et du plan d’entreprise 2023-2032, il était indiqué que la présence d’accompagnateurs à bord des trains serait maintenue.

« À bord de nos trains, nous veillons également aux besoins de nos passagers en maintenant la présence de nos agents de train pendant toute la durée du contrat », cite la SNCB dans l’accord-cadre.

Qui va contrôler les billets s’il n’y a pas de conducteur de train à bord ? Image © : NMBS/SNCB

Il a également été décidé dans l’accord-cadre que tout achat de nouveaux wagons, dont la durée de vie s’étend jusqu’en 2070, devrait inclure l’équipement technique nécessaire pour les chefs de train. Cette spécification a donc également été incluse dans le cahier des charges relatif à l’achat des trains MR30.

Les syndicats aussi surpris

Le principal syndicat belge, l’ACV, se dit lui aussi « extrêmement surpris » par les projets du ministre. « L’agent de train est indispensable, car il est responsable de la sécurité opérationnelle (en cas d’incendie ou d’accident), de la sécurité des personnes (en cas de comportement inapproprié, voire agressif, des passagers et en cas de vandalisme), de l’information des passagers – surtout lorsque les guichets et le personnel des gares sont supprimés – et de l’aide personnelle aux enfants et aux personnes à mobilité réduite », explique-t-il.

Le débat sur la « voiture à un seul homme » a eu lieu à plusieurs reprises au parlement belge depuis la nomination en 2016 de Sophie Dutordoir en tant qu’administrateur délégué de la SNCB. En outre, en 2019, une résolution en faveur du maintien des chefs de train a été adoptée en plénière du parlement, ceci dans le cadre des négociations sur le contrat de service public entre le gouvernement et la SNCB.

« La conclusion a toujours été la même : il s’agit d’une ‘fausse bonne idée’ qui, sous couvert d’économies, portera atteinte au service aux voyageurs et dont la mise en œuvre technique entraînera beaucoup plus de coûts », indique ACV, qui s’est toujours opposée au concept de ‘one man car’ et continuera à s’y opposer.

Trains autonomes

L’accord de coalition avait déjà révélé que le gouvernement souhaitait envisager des trains autonomes, c’est-à-dire des trains sans conducteur. L’automatisation des trains peut avoir un effet positif sur la ponctualité grâce à des sillons plus optimaux et à une réduction du risque d’erreur humaine », peut-on également lire dans la déclaration de politique générale de M. Crucke, présentée au Parlement cette semaine. Bien qu’il s’agisse d’une question à plus long terme, le débat sur les conducteurs de train a été relancé en Belgique.

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Cet article a été traduit automatiquement de la langue originale vers le français.

Auteur: Esther Geerts

Source: RailTech.com