Faisceau Mercator inauguré dans le port de Gand
Le faisceau Mercator, un projet de 12 millions d’euros co-financé par l’UE et le gouvernement fédéral, a été inauguré mercredi dernier en présence de Georges Gilkinet Vice-Premier Ministre et Ministre de la Mobilité du gouvernement fédéral Belge.
Ce projet revêt une importance fondamentale au sein de l’infrastructure ferroviaire du port de Gand, avec pour objectif l’expansion de la capacité de transport de marchandises par voie ferrée en provenance ou à destination du ‘North Sea Port’. Il représente un investissement substantiel destiné à générer un impact positif sur l‘économie Belge et sur le secteur des entreprises.
Au cours des trois dernières années, les équipes d’Infrabel ont entrepris les travaux nécessaires pour renforcer la capacité du réseau de voies du faisceau Mercator, en répondant à une demande urgente émanant de l’industrie et de l’Union européenne. L’extension récente de ces voies sur une distance de 750 mètres permettra d’accueillir des convois de marchandises de plus grande envergure, accroissant ainsi la compétitivité du transport ferroviaire et contribuant de manière significative à la réduction de l’impact environnemental du secteur des transports.
La Belgique: plaque tournante logistique
Le faisceau Mercator détient un rôle central pour plusieurs entreprises majeures de la région, parmi lesquelles figurent Volvo Cars, Volvo Trucks, DFDS, Stukwerkers et SEA-invest. Il joue un rôle essentiel dans le transport de produits sidérurgiques et de matières premières. L’accroissement de sa capacité favorise le transport de ces marchandises par rail plutôt que par la route, ce qui équivaut à une réduction de 50 camions sur les voies routières Belges.
L’inauguration du faisceau Mercator constitue donc une étape supplémentaire dans la concrétisation des objectifs ambitieux du gouvernement Belge: doubler le volume de marchandises transportées par voie ferrée d’ici à 2030. Ce projet contribuera à réduire les congestions routières, à minimiser les émissions de CO2 et à renforcer la position de la Belgique en tant que plaque tournante logistique Européenne.