Arriva tente de lancer une service Groningen-Paris d’ici juin 2026
Le transporteur Arriva, filiale de Deutsche Bahn, souhaite faire circuler un train quotidien entre Groningue et Paris dans trois ans. Arriva a soumis une demande à l’autorité de régulation Authority Consumer & Market (ACM) pour faire circuler ces trains à partir de juin 2026. Le transporteur l’a officiellement annoncé aujourd’hui, a déclaré la société dans un communiqué de presse.
Le train entre Groningen et Paris doit quitter Groningen à 05h30 pour arriver à la Gare du Nord de Paris vers 10h40. Un train doit revenir de Paris à 19 h 15, pour arriver à Groningue vers 00 h 30. Le train s’arrêtera aux gares de Zwolle, Almere, Amsterdam Sud, Schiphol Airport, Rotterdam Central, Anvers Central et Bruxelles Sud.
Si la demande est approuvée, il y aura un horaire aller et un horaire retour, avec une troisième liaison quotidienne reliant uniquement Amsterdam et Paris en milieu de journée. Le projet prévoit des liaisons ferroviaires entre les grandes capitales Amsterdam, Bruxelles et Paris, ainsi qu’un arrêt à l’aéroport de Schiphol, ce qui pourrait favoriser les correspondances entre l’avion et le train.
Rijkswaterstaat
« Bien avant la date de début, étant donné l’intention du gouvernement néerlandais de faire du rail international une partie du réseau ferroviaire principal néerlandais pour les années à venir, si d’autres entreprises ne proposent pas de plans avant le 10 juin », écrit Arriva dans son communiqué.
Nikkie Smit, porte-parole, explique : « La secrétaire d’État à l’infrastructure a clairement indiqué que si aucune initiative concernant les services ferroviaires internationaux n’est présentée avant le 10 juin, ces services seraient inclus dans la concession du réseau ferroviaire principal. Nous voulons donc prendre les devants ». La concession du réseau ferroviaire principal sera à nouveau attribuée à NS par le ministère de l’infrastructure à la fin de cette année pour la période 2025-2035.
S’il est approuvé, ce projet sera le premier service de train international à accès ouvert d’Arriva. Dans le cadre du modèle d’exploitation en libre accès, l’opérateur ferroviaire supporte tous les coûts et risques associés sans aucune subvention gouvernementale. Cela a été rendu possible aux Pays-Bas en 2021 grâce à la mise en œuvre de la législation de l’UE et de la réforme réglementaire.
Groningue comme plaque tournante internationale
Arriva souhaite que Groningue devienne une plaque tournante internationale, notamment dans la perspective de l’arrivée de la Lelyline, un projet de ligne ferroviaire néerlandaise entre Lelystad et Groningue, avec au moins des gares à Emmeloord, Heerenveen et Drachten, et des trains pouvant atteindre une vitesse de 200 kilomètres par heure. « Cette demande est en fait une préparation à cela », déclare M. Smit. L’entreprise dit vouloir faire plus de demandes à l’avenir pour le trafic ferroviaire de plusieurs régions de notre pays vers des villes belges et françaises, entre autres. « Nous sommes déjà en train de rouler vers l’Allemagne, nous irons aussi en Belgique à la fin de l’année et nous voulons aussi aller en France », explique-t-il.
L’ACM évaluera la demande d’Arriva et déterminera si cette nouvelle liaison ferroviaire n’entre pas en concurrence avec les liaisons ferroviaires existantes de NS. « Il se peut que certaines parties demandent à l’ACM d’effectuer un test économique », explique M. Smit. Il se peut que des parties demandent à l’ACM de réaliser un test économique », explique M. Smit, « peut-être le ministère ou la NS. Nous verrons alors ce qu’il en ressortira. Eurostar/Thalys ? Oui, c’est possible. Nous attendons de voir. Si je regarde notre train de nuit Maastricht-Schiphol, il n’y a pas eu de réponse à notre demande, et cette demande a donc été approuvée. Si je regarde nos demandes pour Zwolle-Leeuwarden et Zwolle-Groningen, un test économique a été demandé pour celles-ci. Ce test est en cours ».
Arriva ne sait donc pas ce qu’il faut attendre de la demande à l’ACM sur la liaison Groningue-Paris. « Nous le saurons bientôt », dit Smit. « Quoi qu’il en soit, nous avons lancé le projet à temps et nous espérons que les gouvernements de tous les pays européens n’entraveront pas le marché. Après tout, c’est le seul moyen d’évoluer vers un réseau ferroviaire international de couverture avec des trains plus nombreux et plus fréquents pour les passagers. » À l’avenir, Arriva Netherlands prévoit de soumettre d’autres demandes provenant de différentes régions néerlandaises vers des parties de la Belgique et de la France.
QBuzz
Qbuzz aussi, invoque la législation européenne sur le « libre accès » au réseau ferroviaire et a demandé à l’Autorité des consommateurs et des marchés (ACM) de lui accorder trois liaisons ferroviaires. Il s’agit des liaisons Amsterdam-Eindhoven, Amsterdam-Berlin via Hengelo ou Arnhem et Amsterdam-Paris. Qbuzz prévoit de commencer à opérer sur ces liaisons à partir de janvier 2027.
Qbuzz est une société de transport public aux Pays-Bas qui exploite des services en Hollande méridionale, à Utrecht, à Drenthe et à Groningue. Fondée en 2008, elle a été une filiale de Nederlandse Spoorwegen de 2013 à 2017. Elle appartient actuellement à Ferrovie dello Stato Italiane. « Nos candidatures, ainsi que celles des autres soumissionnaires, soulignent une fois de plus l’importance d’une analyse de marché. L’omission d’une analyse de marché n’est pas seulement contraire à la législation européenne, mais c’est aussi une occasion manquée de réaliser l’innovation sur les chemins de fer, de concurrencer le trafic aérien et de contribuer aux ambitions du gouvernement en matière de climat », déclare Qbuzz.
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