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Plus rapide qu’un avion : L’Inde achève la piste d’essai de l’Hyperloop

Hyperloop technology is soon to start testing in India.

L’Inde a achevé des tronçons de sa nouvelle voie prototype « Hyperloop », marquant ainsi une avancée dans le développement du train à très grande vitesse dans le pays. Des essais étant déjà prévus, les temps de trajet entre Mumbai et la ville voisine de Pune pourraient bientôt passer de trois heures à 30 minutes.

La voie d’essai de 400 mètres de long, qui fait partie d’une poignée de projets à grande vitesse de ce type dans le monde, utilise des tubes scellés pour créer un vide, ce qui permet au train de circuler sans frottement. Bien que la technologie en soit encore à ses balbutiements, les trains hyperloop devraient atteindre des vitesses allant jusqu’à 1 100 km/h (environ 683 mph). C’est plus rapide qu’un avion moyen.

Des nacelles pressurisées, conçues pour transporter jusqu’à 28 passagers, seront bientôt testées le long de l’installation. Si l’Inde n’est peut-être pas aussi avancée que la Suisse et la Chine en termes de tests réels, les essais à venir signifient qu’elle est en train de rattraper son retard.

Le système a été développé par l’équipe Avishkar Hyperloop, qui comprend des ingénieurs de l’Institut indien de technologie (IIT Madras). Le ministre des chemins de fer de l’Union, Ashwini Vaishnaw, a annoncé cette étape importante jeudi, en partageant une vidéo de la voie achevée sur X.

La technologie Hyperloop en Inde est déployée en deux phases : tout d’abord, une piste d’essai de 11,5 kilomètres (7 miles), suivie d’une extension plus importante de 100 kilomètres (62 miles). Les plans à long terme prévoient de réduire le temps de trajet entre Mumbai et Pune à moins de 30 minutes, alors qu’il est actuellement de trois heures.

Parallèlement, l’Inde développe également un projet de train à grande vitesse entre Mumbai et Ahmedabad, deux des villes les plus importantes du pays, avec des trains atteignant une vitesse de 280 km/h.

L’hyperloop gagne du terrain

L’intérêt mondial pour la technologie hyperloop gagne ironiquement du terrain. Des initiatives de développement et de mise en œuvre sont en cours dans le monde entier, notamment en Allemagne, en Espagne, en Italie, en Suisse, en Turquie, en Inde et en Arabie saoudite. Les États-Unis, grâce au projet Virgin Hyperloop, et la Chine semblent plus avancés dans l’expérimentation de la technologie. Au début de l’année, un modèle chinois de train à sustentation magnétique a établi un nouveau record mondial de vitesse pour les trains, atteignant 623 km/h lors d’un essai sur la voie ferrée de Shanxi.

Le concept d’un système de transport à grande vitesse basé sur un tube à basse pression a été proposé pour la première fois par le pionnier américain des fusées, Robert Goddard, il y a plus d’un siècle. L’idée a toutefois connu un renouveau spectaculaire en 2012 lorsque le PDG de SpaceX, Elon Musk, a lancé sa proposition d' »hyperloop ». Les tentatives de Musk pour réaliser le projet ont échoué à la fin de l’année 2023, sa société de développement n’ayant pas obtenu de contrat pour la construction d’un modèle fonctionnel.

Pendant ce temps, en Europe, la technologie décolle, l’UE la reconnaissant dans sa politique de réseau transeuropéen de transport (RTE-T). Cela s’explique en partie par le fait qu’elle promet des coûts d’infrastructure inférieurs à ceux des trains à grande vitesse et une intégration spatiale moins compliquée grâce à ses tuyaux modulaires préfabriqués et à sa faible utilisation des sols. Sa consommation d’énergie devrait également être dix fois inférieure à celle des voitures ou des avions, ce qui signifie qu’il pourrait constituer une solution rapide et économe en énergie pour les déplacements de longue distance en Europe.

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Cet article a été traduit automatiquement de l’original en anglais vers le français.

Auteur: Thomas Wintle

Source: RailTech.com