GoVolta atteindra Berlin l’année prochaine et Paris en 2026
GoVolta, l’autoproclamée « easyJet du rail », s’apprête à mettre en place un service quotidien de trains de passagers vers Berlin dès le mois de mai prochain. Le 20 novembre 2023, la société avait annoncé son intention de transporter des passagers vers Berlin et Paris à partir du 1er mai, mais il y a eu un changement de programme.
Cependant, le service ferroviaire vers Paris sera encore retardé, reporté à 2026, comme l’a rapporté le Volkskrant. Si tout se passe comme prévu par les fondateurs de GoVolta, Hessel Winkelman et Maarten Bastian, le service ferroviaire vers Berlin commencera en mai de l’année prochaine, suivi de Copenhague en juin et de Bâle en juillet 2025.
Le lancement des services de trains économiques est retardé en raison de complications liées à l’obtention de certificats de sécurité et d’autres autorisations. GoVolta est une nouvelle marque de la société de transport GreenCityTrip, fondée par Hessel Winkelman et Maarten Bastian. Ils se qualifient fièrement d' »easyJet des rails », en mettant l’accent sur le rapport coût-efficacité. Un siège standard de deuxième classe devrait coûter moins de 10 euros, ce qui rend GoVolta 70 % moins cher que, par exemple, l’Eurostar.
GoVolta peut offrir des tarifs aussi bas parce qu’il fonctionnera avec des trains « réguliers », contrairement à l’Eurostar mentionné précédemment, qui utilise des trains à grande vitesse. Par conséquent, les trajets de GoVolta seront légèrement plus longs. Par exemple, le trajet Amsterdam-Berlin est estimé à 8 heures, contre 6 heures pour les concurrents NS et Deutsche Bahn. En outre, le fournisseur de voyages peut maintenir le prix des billets à un niveau bas en louant du matériel d’occasion.
Chaque inconvénient a son avantage
L’entreprise est en train d’obtenir tous les permis et certificats de sécurité nécessaires. Selon le Volkskrant, elle s’est d’abord associée à une entreprise spécialisée à cette fin, mais Winkelman et Bastian ont décidé de s’en charger eux-mêmes, car ils n’étaient pas satisfaits de la rapidité des progrès. Le sous-traitant ayant également apporté le financement, GoVolta a maintenant besoin d’un prêt de 20 millions d’euros, pour lequel ils sont en pourparlers avec trois parties. En outre, GoVolta doit attendre la confirmation d’un accès suffisant aux voies ferrées, compte tenu de ses projets ambitieux.
Cependant, chaque inconvénient a ses avantages, comme le montre le cas de GoVolta. « Comme nous nous chargeons nous-mêmes de la mise en œuvre, nos coûts vont diminuer », a déclaré M. Winkelman au journal. « Cela nous permet d’offrir encore plus de billets bon marché. Au départ, sur les 800 places par train, nous ne pouvions proposer que 55 billets à moins de 10 euros. Maintenant, ce sera 110 billets par train ». L’objectif est de commencer à proposer des billets de train en octobre.
Cet article a été publié pour la première fois en néerlandais par notre site web frère SpoorPro.nl.
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