Talgo termine une année record avec un chiffre d’affaires de 652 millions d’euros
Talgo a conclu l’année 2023 avec un chiffre d’affaires de 652 millions d’euros, soit une augmentation de 39 % par rapport aux 469,1 millions d’euros de l’année précédente. L’augmentation du chiffre d’affaires est principalement due à une activité industrielle accrue, conformément aux calendriers des projets.
La société a enregistré un bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (EBITDA) de 76,5 millions d’euros en 2023, soit une augmentation de 55 % par rapport aux 49,3 millions d’euros de l’année précédente, grâce à une activité industrielle accrue et à des éléments extraordinaires liés à l’extension des contrats avec la Deutsche Bahn (DB) allemande et la Danske Statsbaner (DSB) danoise. Le bénéfice net a atteint 12,2 millions d’euros, soit huit fois plus que l’année précédente, malgré l’impact négatif des hausses de taux d’intérêt, qui ont entraîné une augmentation des charges financières du groupe.
D’ici à la fin de 2023, les besoins en fonds opérationnels ont augmenté pour atteindre 384,9 millions d’euros, conformément au cycle actuel des phases de fabrication, ce qui a entraîné une augmentation de la dette financière nette à 241 millions d’euros. Talgo maintient un profil financier avec des sources diversifiées et plus de 200 millions d’euros de trésorerie et de lignes de crédit disponibles. En outre, la société a lancé un programme de papier commercial sur le marché alternatif des titres à revenu fixe (MARF) de Bolsas y Mercados (BME) en février de cette année, avec un solde maximum de 150 millions d’euros.
Les dépenses d’investissement (Capex) se sont élevées à 26,4 millions d’euros en 2023, conformément aux prévisions initiales pour la période, 74 % étant alloués aux activités de recherche et de développement (R&D).
Talgo a maintenu son engagement en matière de rémunération des actionnaires en 2023 par le biais d’un programme de dividendes flexibles ou » Scrip Dividend » et d’un programme de rachat d’actions de 12 millions d’euros, achevé en janvier 2024. 83 % des actionnaires de la société ont opté pour le paiement du dividende en actions plutôt qu’en numéraire, renforçant ainsi leur position dans les capitaux propres de Talgo et démontrant leur confiance dans l’avenir de la société.
Nouveau record du carnet de commandes
Talgo a terminé l’année avec un solide carnet de commandes totalisant 4,223 milliards d’euros, soit une augmentation de 54 % par rapport à 2022. De plus, l’entreprise a atteint des records historiques en termes de nouvelles commandes, dépassant les 2,1 milliards d’euros. Cette forte dynamique commerciale a permis d’accroître l’activité de production, grâce à des projets en Allemagne, au Danemark et en Espagne.
La plupart des nouveaux contrats sont des extensions des accords actuels avec la DB allemande et la DSB danoise, ainsi que l’extension du contrat de maintenance avec Renfe pour la flotte de trains à grande vitesse Talgo 250. Ces nouvelles commandes atténuent les risques d’exécution, contribuent à la stabilité du calendrier de fabrication et permettent des améliorations industrielles.
En termes d’activités de maintenance, Talgo maintient une base contractuelle solide dans sept pays, offrant une visibilité à long terme sur les revenus et l’activité avec un portefeuille consolidé et en croissance constante.
Perspectives pour 2024
Perspectives 2024 Talgo a confirmé ses perspectives de chiffre d’affaires pour 2024, soutenues par l’exécution des projets en cours de réalisation. En termes de rentabilité de l’entreprise, Talgo prévoit un EBITDA de 11,5 % pour l’exercice.
En 2024, Talgo prévoit un investissement en Capex pouvant aller jusqu’à 30 millions d’euros. En ce qui concerne la dette financière nette, l’entreprise vise à la maintenir à 3 fois l’EBITDA de l’année, en s’alignant sur les besoins de trésorerie prévus pour les projets.
Talgo explore des opportunités commerciales sur de nombreux marchés, pour un montant total de 5 milliards d’euros pour 2024-2026. En outre, une étude détaillée est en cours pour des projets d’une valeur supérieure à 20 milliards d’euros.
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