L’Italie teste le nouvel URV, une nacelle d’inspection autopilotée pouvant atteindre 200 km/h

Italy's RFI URV

L’Italie a testé avec succès son prototype de véhicule ferroviaire sans conducteur (URV) entièrement autonome, capable de cartographier les problèmes critiques de sécurité et d’efficacité sur le réseau ferroviaire à grande vitesse du pays. Pouvant rouler jusqu’à 200 km/h, ce prototype est le dernier développement en date dans la course internationale à l’automatisation des chemins de fer.

Développé en interne par RFI, le gestionnaire du réseau ferroviaire italien, l’URV a été testé sur le circuit d’essai de Bologne San Donato au début du mois. S’il est déployé sur les voies régulières, le prototype inspectera, surveillera et analysera l’infrastructure ferroviaire du pays, en se concentrant sur la réduction des risques pour la sécurité des employés de RFI. Étant donné qu’il est autonome, l’URV effectuera en toute sécurité des inspections dans des zones dangereuses où les évaluations humaines sur le terrain pourraient être risquées, telles que des environnements contenant des substances toxiques ou des conditions instables – ce que RFI appelle les trois D, « dull, dirty & dangerous » (ennuyeux, sale et dangereux).

Alimenté par des batteries de pointe, le véhicule peut fonctionner jusqu’à quatre heures en continu et atteindre une vitesse de 200 kilomètres par heure. Cela lui permet de couvrir rapidement de grandes sections du réseau ferroviaire, optimisant ainsi le temps nécessaire aux tâches d’inspection et de surveillance.

Pourquoi est-il si petit ?

Le modèle de RFI est particulièrement compact : il mesure 7,5 mètres de long, 3 mètres de large et 2 mètres de haut. Malgré sa petite taille, qui le rend plus rapide et plus léger, il est équipé de tous les outils essentiels pour les travaux de réparation, notamment des rovers, des bras mécaniques et d’autres équipements de maintenance nécessaires.

RFI's URV
L’URV peut atteindre 200kmh. RFI

L’URV dispose de deux modes de conduite distincts, ses systèmes de détection avancés permettant un contrôle en temps réel, notamment pour l’identification de personnes ou d’objets sur les voies. En mode autonome, le véhicule fonctionne de manière indépendante, le système ATO (Automatic Train Operation) contrôlant tous les aspects de la conduite. Cela permet à l’URV de fonctionner en continu sans assistance humaine. Il peut également être commandé à distance par une personne, ce qui offre une certaine souplesse lorsque le contrôle manuel est nécessaire.

Les technologies que RFI a déclaré pouvoir utiliser comprennent des capteurs d’imagerie visible, ou des caméras couleur RVB conçues pour créer des images qui reproduisent la vision humaine, des capteurs dans le spectre infrarouge, y compris la détection dans le proche infrarouge (NIS), et la technologie laser LiDAR.

La course internationale des URV

Par ailleurs, les techniques actuelles de cryptage des données devenant de plus en plus obsolètes à mesure que la puissance de l’ordinateur moyen augmente, RFI a décidé d’utiliser la distribution de clés quantiques (QKD) à bord de l’UVR. Le gestionnaire ferroviaire affirme que cela garantira la sécurité de ses communications « grâce aux principes de la mécanique quantique et à la transmission d’informations par des impulsions lumineuses à photon unique ».

Enfin, ses capacités opérationnelles sont conçues pour fonctionner sur des lignes ferroviaires équipées du système européen de contrôle des trains (ETCS) de niveau 2, ce qui le rend compatible avec les normes les plus récentes en matière de signalisation et d’automatisation ferroviaires.

Le dernier test de RFI est l’un des nombreux exemples de pays qui explorent les VRU avancés pour l’inspection des voies ferrées. La China Railway Corporation développe des véhicules d’inspection autonomes, dont certains sont amphibies, pour surveiller son vaste réseau ferroviaire à grande vitesse. La Deutsche Bahn (Allemagne) teste également des VRU sophistiqués pour inspecter et entretenir son infrastructure ferroviaire. Enfin, les chemins de fer russes (RZD) travaillent à la surveillance du vaste réseau ferroviaire du pays à l’aide de VRU avancés, en particulier dans les zones éloignées et difficiles d’accès.

Plus d’informations ici :

Cet article a été traduit automatiquement de l’original en anglais vers le français.

Auteur: Thomas Wintle

Source: RailTech.com