Le chef de la SNCF quitte ses fonctions sur fond de controverse sur l’accord de retraite
Jean-Pierre Farandou, l’actuel patron de la SNCF, quittera ses fonctions le 13 mai. Il conservera toutefois son poste jusqu’à ce qu’un successeur soit nommé, c’est-à-dire après les Jeux olympiques de Paris qui se tiendront cet été.
M. Farandou est sous les feux de l’actualité depuis quelques jours, après que le ministre français de l’économie et des finances, Bruno Le Maire, a déclaré qu’il le convoquerait pour discuter d’un accord de « préretraite » avec les quatre principaux syndicats. Cet accord, signé à la fin du mois dernier, offre au personnel de la SNCF des conditions de fin de carrière plus avantageuses que celles prévues par les précédents dispositifs de mise à disposition. Certains estiment que cet accord était un moyen d’éviter d’éventuelles grèves pendant les Jeux olympiques.
Dans un communiqué de presse, le gouvernement français a indiqué que le mandat de M. Farandou, qui a débuté en 2019, est arrivé à son terme. Le document n’indique pas les raisons de la fin du mandat de M. Farandou. Toutefois, il a été cosigné par M. Le Maire, qui a souligné que M. Farandou devait être tenu pour responsable de ne pas l’avoir tenu informé de l’accord de retraite anticipée. Le ministre a souligné qu’un tel accord contourne une loi de réforme française de 2023.
Cet article a été publié pour la première fois par notre site sœur RailFreight.com.
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