Standard Ethics dévoile l’indice SE Global Railway Manufacturers
Standard Ethics a annoncé le lancement prochain de l’indice SE Global Railway Manufacturers, suite à la publication du rapport « Making Tracks Towards Sustainability ». L’indice devrait faire ses débuts en juin 2024, avec des mises à jour prévues en mars et en septembre deux fois par an.
Sélectionnées parmi les plus grands fabricants mondiaux de matériel roulant, de services de transport ferroviaire, ainsi que de maintenance et de modernisation des infrastructures, les entreprises figurant dans l’indice SE Global Railway Manufacturers seront évaluées en fonction des critères de durabilité établis par l’ONU, l’OCDE et l’UE. L’objectif est d’offrir une évaluation complète de la durabilité au sein du secteur, permettant aux entreprises de comparer leurs performances aux normes mondiales et aux pairs de l’industrie.
Dans l’économie mondiale interconnectée d’aujourd’hui, les chemins de fer jouent un rôle essentiel dans le développement économique et social, en particulier dans le contexte des impératifs de durabilité. L’intégration de l’infrastructure ferroviaire dans les objectifs de la transition écologique et de la mobilité durable présente de nouveaux défis, nécessitant des avancées dans les matériaux, les systèmes de propulsion et les protocoles de sécurité.
Standard Ethics concentrera son analyse sur 15 entreprises opérant à l’échelle mondiale, dont certaines sont déjà notées par Corporate Standard Ethics grâce à leur inclusion dans d’autres indices. Les critères d’inclusion dans l’indice comprennent la taille de l’entreprise et la gouvernance du développement durable, y compris la qualité des codes d’éthique, les contrôles ESG et les stratégies de gestion des risques. Parmi les entreprises sélectionnées figurent Alstom et Siemens, ainsi que Hitachi et Hyundai Rotem, entre autres. L’engagement de chaque entreprise en matière de développement durable sera évalué, ce qui renforcera la transparence et la crédibilité de l’indice.
Standard Ethics
Standard Ethics fonctionne comme une agence d’évaluation de la durabilité autorégulée, fournissant des évaluations de la durabilité non financière. En l’absence de normes législatives internationales pour les notations ESG, l’agence suit des cadres d’autorégulation semblables à ceux des agences de notation de crédit. Les clients s’engagent avec Standard Ethics dans le cadre d’un modèle demandeur-payeur, sans conseil aux investisseurs. Depuis 2004, l’agence est une figure de proue de la finance durable et des études ESG, visant à soutenir les principes de durabilité et de gouvernance préconisés par l’UE, l’OCDE et l’ONU.
Le STANDARD ETHICS RATING (SER) évalue l’adhésion des entreprises aux lignes directrices internationales en matière de développement durable. Les notations sont effectuées dans le cadre d’une relation individuelle réglementée afin de garantir l’indépendance et le respect des normes mondiales de gouvernance en matière de développement durable. Des notations non sollicitées sont également émises pour mettre à jour les indices et les classements par pays de l’OCDE. L’approche de Standard Ethics reste éthiquement neutre, se concentrant uniquement sur l’évaluation ESG, les politiques philanthropiques ou socio-environnementales n’ayant pas d’impact positif sur les notations.
Standard Ethics utilise trois typologies de notation : Le Corporate SER évalue des entités entières, tandis que le Security SER évalue des instruments financiers en tenant compte des caractéristiques de l’émetteur et de ses stratégies de développement durable. Le Country SER évalue les pays de l’OCDE, en donnant la priorité à ceux qui présentent des démocraties stables et des normes élevées en matière de droits de l’homme, de politiques environnementales et de structures économiques durables. Les notes sont classées sur une échelle allant de EEE à F, la note « EE- » ou supérieure indiquant le respect des principes de durabilité.
Pour en savoir plus :
- RailTech Europe ’24 : vers des appels d’offres durables pour les chemins de fer
- Le secteur ferroviaire néerlandais ne veut plus supporter seul les coûts de la durabilité
- La majorité des gestionnaires ferroviaires européens ne transmettent pas d’objectifs environnementaux