Les chemins de fer britanniques confrontés à un nouveau conflit social de six mois

Concourse at Paddington station with a few passengers

Le conflit social de longue durée qui affecte les chemins de fer britanniques ne semble pas près de s’apaiser. Le syndicat Rail Maritime and Transport (RMT) a obtenu un nouveau mandat de grève de six mois. C’est la quatrième fois que le RMT remporte un scrutin, ce qui renforce sa détermination dans le conflit ferroviaire national en cours. Le syndicat est principalement en conflit sur la sécurité de l’emploi, les pratiques de travail et les salaires.

Le RMT a une nouvelle fois dépassé les seuils légaux imposés à l’action syndicale, ce qui constitue un véritable exploit. Le plus grand syndicat de l’industrie ferroviaire a fait voter plus de 20 000 membres dans quatorze entreprises ferroviaires. Il est impressionnant de constater que chaque entreprise a obtenu un taux de participation de plus de 50 % et qu’une majorité écrasante a voté « oui » à la poursuite de l’action de grève. Dans l’ensemble, 89,9 % des membres ont voté en faveur de la poursuite de la grève, avec un taux de participation de 63,6 %.

Les syndicats restent sceptiques

Mick Lynch, secrétaire général du RMT, a félicité les membres pour avoir délivré un mandat retentissant en faveur de futures actions syndicales, soulignant leur volonté de parvenir à un accord négocié sur les questions d’emploi, de salaire et de conditions de travail. Le syndicat considère ce résultat comme un soutien puissant de son approche du conflit, affirmant qu’il lui donne un levier industriel significatif dans les négociations avec le Rail Delivery Group (RDG).

The ornate roof of the booking hall at Edinburgh Waverley station
Le conflit touche toute l’Angleterre, mais les passagers du reste du Royaume-Uni, y compris ceux qui se trouvent sous le toit orné de la salle de réservation de la gare d’Édimbourg Waverley, bénéficieront des accords conclus entre les syndicats et les gouvernements décentralisés d’Écosse et du Pays de Galles. L’Irlande du Nord n’a pas été affectée par le conflit
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Le Rail Delivery Group a exprimé sa volonté de résoudre le conflit, reconnaissant l’impact négatif qu’il a eu sur les passagers, le personnel et les entreprises qui dépendent des services ferroviaires à travers le pays. Les syndicats restent sceptiques quant au niveau d’engagement direct du RDG, affirmant souvent que le gouvernement britannique agit pour lier les mains de l’équipe de négociation du RDG. Toutefois, un porte-parole de la DGR a exhorté l’exécutif du syndicat à prendre en considération l’offre présentée, qui comprend des garanties de sécurité de l’emploi et une augmentation de salaire pouvant aller jusqu’à 13 % pour les travailleurs les moins bien rémunérés.

Incertitude autour des services ferroviaires

Le gouvernement, qui dispose d’un mandat contractuel sur les entreprises ferroviaires, doit maintenant prendre la décision cruciale d’autoriser le Rail Delivery Group à présenter une offre révisée afin d’avancer vers une résolution. Toutefois, le RMT a clairement indiqué qu’en l’absence d’une nouvelle offre, il était prêt à mener de nouvelles actions de grève pour préserver les moyens de subsistance de ses membres. Les actions précédentes se sont avérées très efficaces pour paralyser le réseau ferroviaire de passagers – une tactique qui a conduit à une frustration exprimée et à une désillusion du public voyageur.

Néanmoins, le RMT a obtenu un minimum de 40 % de votes « oui » parmi tous ceux qui ont participé au scrutin dans chaque société d’exploitation des trains (TOC), une exigence cruciale pour les principaux travailleurs du secteur des transports dans tout scrutin de grève. Ce résultat souligne l’ampleur du soutien apporté par le RMT à la poursuite de l’action syndicale. Ce dernier développement s’ajoute à une série de mandats de grève réussis dans le cadre du conflit ferroviaire national en cours, prolongeant l’incertitude entourant les services ferroviaires à travers le Royaume-Uni. Les deux parties restant campées sur leurs positions, les passagers et les entreprises espèrent une résolution rapide et à l’amiable. Dans les circonstances actuelles, cela pourrait s’avérer difficile.

Cet article a été traduit automatiquement de l’original en anglais vers le français.

Auteur: Simon Walton

Source: RailTech.com