Les graffitis sur les trains : un problème croissant pour la SNCB

Graffitis sur une locomotive Matthias Vanheerentals
Graffitis sur une locomotive (Photo: Matthias Vanheerentals)

Les trains de la SNCB couverts de graffitis ne sont pas un phénomène du passé. Au contraire, les chiffres demandés par le député Tomas Roggeman (N-VA) au ministre compétent montrent que les graffitis et le vandalisme sur les trains continuent d’augmenter.

En 2022, 267 cas de graffitis et 187 actes de vandalisme dans les trains ont été enregistrés. « Si l’on compare ces chiffres avec ceux des années antérieures à la catastrophe, on constate une augmentation significative », a déclaré le député Roggeman. « En 2018, le nombre de cas de graffitis et de vandalisme était respectivement de 134 et 98. Le vandalisme a donc augmenté de 40 % en quelques années et les graffitis de pas moins de 172 %. Cela a un impact direct sur la disponibilité des trains et le confort des passagers. Le ministre reste les bras croisés ».

Les graffitis sur les trains de la SNCB augmentent fortement (Graphique: Matthias Vanheerentals)
Les graffitis sur les trains de la SNCB augmentent fortement (Graphique: Matthias Vanheerentals)

Des coûts en hausse

Outre le nombre de cas de graffitis et de vandalisme, le coût de leur enlèvement est évidemment en augmentation. De 4 282 216 euros en 2018, ils passeront à 6 776 290 euros en 2022. « Malgré les déclarations punitives du ministre de la Mobilité, le coût des graffitis et du vandalisme continue d’augmenter pour la SNCB. De l’argent qui n’est pas investi dans un meilleur service, pourtant indispensable ».

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Auteur: Emma Dailey