Deux maires veulent une alternative aux passages à niveau dangereux

D'ici 2022, Infrabel aura investi environ 43 millions d'euros dans le remplacement et le renouvellement des passages à niveau. (Photo: Infrabel)
D'ici 2022, Infrabel aura investi environ 43 millions d'euros dans le remplacement et le renouvellement des passages à niveau. (Photo: Infrabel)

Les maires de Ganshoren et de Sint-Agatha-Berchem souhaitent que les deux derniers passages à niveau de la région bruxelloise, situés sur leurs communes, soient supprimés d’urgence et remplacés par un tunnel. La raison en est les accidents mortels qui se sont produits récemment et l’année dernière.

Depuis 10 ans, il est question de supprimer les deux derniers passages à niveau de Bruxelles, situés à Ganshoren et Berchem-Sainte-Agathe. Le débat a été relancé par de récents accidents. La semaine dernière, un adolescent a été tué à quelques centaines de mètres de là. Un jeune homme de 17 ans a été happé par un train au passage à niveau de la rue Vanderveken.

Erreur de jugement

L’année dernière, un piéton est mort sous un train à Sint-Agatha-Berchem. Il voulait passer rapidement avant que le train n’arrive, mais il a commis une erreur de jugement. Depuis 2000, les deux derniers passages à niveau de Ganshoren et de Sint-Agatha-Berchem ont été le théâtre de six accidents, qui ont fait autant de victimes. Les passages à niveau en question sont les deux derniers sur le territoire bruxellois. « Au cours des quatre dernières années, nous avons supprimé quatre des six passages à niveau de Bruxelles et les avons remplacés par des alternatives de mobilité », déclare Thomas Baeken, porte-parole d’Infrabel. « En soi, c’est une très bonne chose pour la sécurité et la régularité du trafic ferroviaire.

Sécurité

Pour des raisons de sécurité, Infrabel a de toute façon l’intention de supprimer le plus grand nombre possible de passages à niveau dans toute la Belgique, dans la mesure du possible et après accord, et de les remplacer par des alternatives à part entière. « Malheureusement, ce n’est pas toujours possible », explique M. Baeken. « Il faut trouver un soutien suffisant, obtenir les autorisations et les moyens financiers nécessaires. Quoi qu’il en soit, notre objectif est de supprimer 10 à 15 points de passage par an. » C’est également l’objectif visé pour les deux derniers passages à niveau sur le territoire bruxellois, souligne M. Baeken. « Ceux de Ganshoren et de Sint-Agatha-Berchem. Fin août, début septembre, il y aura une nouvelle concertation avec toutes les parties concernées pour voir comment aborder ce problème. Infrabel agit en tant que partie constructive. »

Auteur: Emma Dailey