France : Alstom et le Centre d’Essais Ferroviaires (CEF) présentent leur nouvelle chambre climatique
Alstom et le Centre d’Essais Ferroviaires (CEF) ont présenté dernièrement la nouvelle chambre climatique du CEF 1, situé à Petite-Forêt, près de Valenciennes.
Le 20 janvier 2023, Emmanuel Chouffier, Directeur Général de Centre d’Essais Ferroviaires (CEF), et Olivier Baril, Directeur du site Alstom de Valenciennes Petite-Forêt, représentant le groupe Alstom, ont inauguré la nouvelle chambre climatique du Centre d’Essais Ferroviaires de Petite-Forêt, destinée à mettre au point les systèmes de chauffage, de climatisation et d’isolation des matériels roulants en vue de leur homologation.
Longue de 45 m, large de 6 m et haute de 6,50 m, cette nouvelle chambre d’essais permet de soumettre trains, bus, cars et autres véhicules à des températures allant de 70ºC à -45ºC. Seconde chambre climatique française, elle est complémentaire à celle d’Alstom située à La Rochelle et permettra de limiter le recours à des chambres d’essais climatiques comparables situées à l’étranger., notamment celle de Vienne Arsenal.
Que fait-on avec une chambre climatique ?
Il s’agit d’un moyen d’essai a aussi pour objectif d’ouvrir la voie à des projets de recherche, de développement et d’innovation dans des domaines aussi variés que la qualité de l’air intérieur, la consommation d’énergie ou encore la résistance et le vieillissement des matériaux.
Dans le cas français, cela va également permettre au CEF d’étendre ses prestations à d’autres secteurs, tels que l’automobile ou la défense, par exemple.
Les chambres climatiques – il y en a d’autres en Europe -, sont un passage obligatoire pour tout train en développement. Il s’agit d’étudier le confort thermique, la performance, la fiabilité et l’aérodynamique.
Mais aussi et surtout d’évaluer l’efficacité énergétique. En effet, la création d’un confort thermique optimal à l’intérieur d’un véhicule entraîne une consommation d’énergie élevée des systèmes auxiliaires (ventilation, climatisation, etc.).
L’étude de l’efficacité énergétique des auxiliaires en relation avec le confort thermique gagne en importance, car les opérateurs ferroviaires sont de plus en plus conscients de ce problème et c’est même une demande explicite dans les cahiers des charges.
Un projet pour la France
Initié en 2020, ce projet, d’un montant de 4,4 millions d’euros, a bénéficié d’une subvention de 800 000 euros octroyées par Bpifrance, la Banque Publique d’Investissement, au nom de l’Etat, dans le cadre du plan de relance gouvernemental « France Relance ».
En contrepartie de la subvention allouée, le CEF s’est engagé solidairement en faveur de la relance du territoire (embauches, compétitivité, promotion) avec l’embauche de 3 ingénieurs en CDI.
De nombreux projets ont déjà réservé des prestations dans cette nouvelle chambre d’essais climatiques, comme, pour Alstom, le métro pour la Métropole Aix-Marseille-Provence, le train régional LNVG, le métro ligne 1 du Caire, le MI20 pour le RER B en Île-de-France, le métro pour la ligne 18 du Grand Paris Express ainsi que le métro parisien MF19.
« Ce nouvel équipement permet à la filière ferroviaire française de préserver sa compétitivité, à la région Hauts-de-France de conforter son positionnement stratégique au sein de l’écosystème ferroviaire et au CEF de s’affirmer plus que jamais comme acteur de référence pour les essais ferroviaires grandeur nature et comme partenaire privilégié pour l’innovation », a déclaré Emmanuel Chouffier, Directeur Général du CEF.
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