La STIB partenaire des cyclistes et trottinettistes pour une meilleure sécurité routière
Cyclistes et trottinettistes sont de plus en plus nombreux en ville. La STIB a à cœur de sensibiliser ses partenaires de mobilité durable à une meilleure cohabitation avec les transports publics. C’est dans cette optique qu’elle lance une campagne en faveur de plus de vigilance et de respect du Code de la route, pour la sécurité de tous.
Le nombre d’accidents entre un bus ou un tram de la STIB et un vélo, une trottinette ou autre engin de micromobilité est passé de 55 en 2020 à 62 en 2021. Un chiffre qui reste modéré au regard des 1.250 bus et trams qui circulent chaque jour dans les rues de Bruxelles et des vélos et trottinettes de plus en plus nombreux dans la capitale.
Chaque accident est néanmoins un accident de trop, avec des conséquences qui peuvent s’avérer graves. L’opérateur bruxellois tenait dès lors à lancer une campagne de sensibilisation, pour rappeler l’importance du respect du Code de la route et appeler à la vigilance.
Sensibiliser pour une meilleure cohabitation
L’objectif est de susciter une meilleure compréhension de la réalité vécue par chacun et une adaptation des comportements en conséquence. En collaboration avec des associations cyclistes, un « vis ma vie » a été organisé.
Le personnel de la STIB a ainsi eu l’occasion de prendre la place d’un cycliste dans les rues de Bruxelles, avant que des cyclistes s’essaient à la conduite d’un bus sur la plaine d’écolage. Ces échanges se sont avérés riches en enseignements et encouragent la STIB à poursuivre dans cette voie, pour une cohabitation plus harmonieuse.
Distance de freinage et angles morts
Un tram long de 40 mètres qui roule à 40 km/h a besoin d’environ 40 mètres pour s’arrêter, soit plus d’une fois sa longueur. De plus, un tram ne peut pas dévier de sa trajectoire pour éviter un obstacle. C’est pour cette raison que le tram a toujours la priorité. Le bus fait également face à ses propres difficultés.
Étant donné le gabarit d’un bus, l’angle mort ne permet pas toujours au chauffeur de voir un vélo ou une trottinette qui est en train de dépasser, a fortiori si le cycliste ou trottinettiste est peu visible (étroitesse du vélo/de la trottinette, absence de vêtement fluo, etc.).
C’est pourquoi, lorsqu’un bus met son clignotant pour quitter l’arrêt en agglomération, le Code de la route impose aux autres usagers d’attendre qu’il effectue sa manœuvre. On ne peut donc pas le dépasser.
Connaître ces difficultés rencontrées lors de la conduite des transports publics est primordial pour veiller à sa sécurité personnelle à vélo ou à trottinette.
La campagne de sensibilisation se déclinera sous la forme d’affiches sur les bus et trams, ainsi que des visuels diffusés sur les médias sociaux. Les visuels, volontairement interpellants, illustrent une trottinette ou un vélo encastrés dans un véhicule accompagnés du slogan : « Ne finissez pas dans ce bus, laissez-le quitter son arrêt. »
Une campagne qu concerne aussi le métro. Combiner trottinette ou vélo avec le métro constitue une solution pratique et efficace pour se déplacer. Mais on rappelle l’interdiction de garer et de circuler avec des trottinettes au sein des stations.
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